Girls In Hawaii // Le Trianon // 20 novembre 2013
Avec deux nouveaux acolytes aux commandes de la batterie et du synthé, les Belges reviennent avec un esprit de battant incommensurable qui fait plaisir à voir.
Ce soir-là, au Trianon, la date affiche complet depuis un bout de temps et visiblement, certains sont venus de très loin pour voir Girls In Hawaii pour leur premier vrai concert à Paris depuis quelques années.
Misses, entendue à la Gaîté Lyrique ou au Nüba au printemps dernier, laissait alors planer derrière elle une ombre amère gonflée de regrets. Cette fois, l’hommage musical est, certes aussi vibrant, mais bien plus fort, comme si les Belges hurlaient leur envie de continuer, absolument, quoi qu’il arrive. Ce n’est sûrement d’ailleurs pas un hasard si la setlist débute avec Not Dead, hymne immédiatement repris et scandé par la moitié de la salle.
Les fans de la première heure ne sont pas oubliés: la setlist semble principalement inspirée évidemment par le tout dernier Everest, mais aussi grandement par leur premier album From Here To There. Sur la scène, derrière eux, s’illumine au dessus du Mont Everest un ciel étoilé. Visiblement heureux et très émus, les gars badinent, lancent des sourires, et profitent du moment présent. Antoine troque sa guitare contre son GSM, comme on dit là-bas, le temps d’immortaliser ce Trianon plein à craquer.
Un public auquel ils montrent leur reconnaissance, en revenant pour non pas un, mais deux rappels, dont l’ultime et dernier morceau verra exploser de grosses guitares, faisant retentir des mélodies presque trip hop. Notre seul regret: l’absence de Bees & Butterflies sur la set list. Bien maigre regret, on en conviendra.
En mai dernier, nous avions interviewé Antoine et Lionel. Ils nous avaient raconté la façon dont ils avaient vécu leur retour sur scène ainsi que la genèse d’Everest.