Kaiser Chiefs // Le Bataclan // 7 octobre 2014
Assister à un concert de Kaiser Chiefs est toujours une expérience réjouissante. L’extraordinaire charisme de leur frontman, Ricky Wilson, connu pour ses pas de danse endiablés et ses sauts de cabri, en fait indubitablement l’un des meilleurs performers de sa génération sur la scène rock indé.
Il ne fait d’ailleurs pas défaut à sa réputation en déboulant sur la scène du Bataclan avec son air malicieux, cabotin à souhait, sous les hourras du public. Le groupe entame les festivités avec «The Factory Gates », premier titre de leur dernier album en date, Education, Education, Education & War. De quoi instaurer d’entrée de jeu une belle énergie qui en ferait presque oublier que les dernières compositions du groupe de Leeds sont malheureusement passées du côté obscur du mainstream. Mais on ne peut leur en vouloir longtemps quand retentissent les premières notes de synthé d’Everyday I Love You Less And Less, jubilatoire déclaration de désamour qui fit la gloire d’Employment, parfait premier album du groupe en 2005. C’est ensuite au tour d’Everything Is Average Nowadays, issue de leur deuxième album, qui nous fait danser comme des fous. Le show est parfaitement rodé. La setlist est d’ailleurs la même sur toute la tournée groupe. Si cela peut gâcher un certain effet de surprise, cela permet certainement aussi à Ricky Wilson de se concentrer sur son jeu de scène. Et l’homme ne se ménage pas ! Il se jette contre les crash-barrières, se lance dans une petite impro jazzy à partir du surnom du claviériste Nick « Peanut » Baines, pour finalement courir chanter au balcon et tout cela sans perdre son souffle un seul instant ! Impressionnant de bout en bout, il était tout de même un peu dommage que le concert, bien que riche en tubes et en nouveautés, ait été un peu court.
Setlist :
The Factory Gates
Everyday I Love You Less and Less
Everything Is Average Nowadays
Ruffians on Parade
Never Miss a Beat
Little Shocks
Na Na Na Na Naa
My Life
Coming Home
Modern Way
Bows & Arrows
Ruby
I Predict a Riot
The Angry Mob
Rappel:
Misery Company
Oh My God