Les 5 moments les plus cools de Beauregard 2017
Voilà maintenant cinq ans que l’on retrouve avec plaisir début juillet le « Caenchella » de Normandie : l’immanquable festival Beauregard. Son château digne d’un conte de fées, sa déco inspirante, sa façon de célébrer la gastronomie normande, et surtout sa prog éclectique et bien dosée… Probablement les trois jours les plus rapides de l’été ! Sans déroger à la règle, cette édition a connu son lot d’instants magiques. Voici les 5 qui nous ont le plus marqués.
Iggy Pop qui fonce dans le public dès son premier morceau
C’était l’un des concerts les plus attendus, et l’Iguane a su se montrer à la hauteur des espérances des festivaliers. Avec sa désinvolture naturelle qui impose un indéniable respect, Iggy Pop a balancé son lot de tubes avec grande classe. Histoire de mettre tout le monde d’accord dès le départ, il a déboulé dans les premiers rangs pour prendre un semi-bain de foule. Rien d’inédit, mais toujours bien plaisant pour les fans des premiers rangs.
L’émouvant Michael Kiwanuka
Dimanche, fin d’après midi, un soleil rasant, et une torpeur qui s’empare des festivaliers. Michael Kiwanuka nous enveloppe de sa voix suave, avec son magnifique single Cold Little Heart, qui nous a précédemment charmés avec le générique de la série Big Little Lies. Sublime.
Siroter une bière artisanale normande dans une bulle végétale
Entre deux concerts, on est allés se rafraîchir avec une (excellente) petite mousse de la brasserie de la baie du Mt Saint-Michel. Installé sur une banquette, on a profité de cette petite pause pour chiller au milieu des plantes. Comme on est malins (et gourmands !), on en a profité pour accompagner notre boisson locale d’une petite dégustation de fromage normand. A des kilomètres du combo merguez + mauvaise bière de trop de festivals négligents. Merci la Normandie !
La déco de scène méga-romantique de Phoenix
Pris dans un tourbillon de love depuis la sortie de leur dernier disque Ti Amo, les Versaillais ont plongé le domaine de Beauregard dans une atmosphère romantique à souhait, emmenant tour à tour leur public sous un ciel étoilé, dans une forêt luxuriante, ou au coeur d’un arc-en-ciel. Avec de grands yeux émerveillés, on est restés muets, mais totalement hyperactifs, devant tant de beauté.
Le Pure Morning bourré de nostalgie de Placebo
Avouons-le, cela fait un bon moment qu’on n’avait pas déposé un CD de Placebo sur notre platine. Par désintérêt sûrement, on était passés à autre chose, déposant dans le tiroir du passé avant de le fermer à double-tour nos souvenirs magiques d’adolescents à fleur de peau. Merci à Beauregard d’avoir ravivé la flamme : ce vendredi, on a revécu nos 15 ans la larme à l’oeil.
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Rédactrice: Aurélie Tournois // Photographe: Jacques de Rougé