Foster The People + Say Lou Lou // La Gaîté Lyrique // 28 mars 2014

 Foster The People + Say Lou Lou // La Gaîté Lyrique // 28 mars 2014
On les attendait depuis 2012, après deux Bataclan et un Rock en Seine. Foster The People étaient de passage à La Gaîté Lyrique à Paris pour défendre leur nouvel album, Supermodel. Le groupe n’a rien perdu de sa pêche en live et a rajouté quelques tubes à sa setlist.
 
En première partie, Say Lou Lou entonne sa pop-electro aux refrains ultra-efficaces. Emmené par un duo féminin qui use et abuse de son charme, le groupe fait bonne impression. On soupçonne les premiers rangs d’avoir révisé quelques refrains dans la semaine, ça change des premières parties huées par les “true fans”. Quelques titres se démarquent par les émotions déployées sur scène, comme Better In The Dark et Julian.
 
Après une très longue intro angoissante, Foster The People fait résonner les premiers battements de Houdini. Ouch, c’est la même recette qu’il y a deux ans. Mais les acclamations du public rendent ce détail futile. L’ambiance est directement au rendez-vous, les premiers rangs crient leur joie d’enfin retrouver leur idole Mark Foster. Enfin, quand celui-ci ne tourne pas le dos à la moitié de la salle, assis devant son piano. Avec une telle armée de musiciens sur scène, on se demande si cette peine est indispensable. Il faudra attendre le 4e titre Waste pour que le leader quitte son fauteuil pour s’installer face à son public, le faisant chanter en choeur. Son acolyte Mark Pontius se chargera de sautiller partout sur scène, entre les percussions, les synthés et le piano.
 
Mark Foster est au centre de toutes les attentions. Le beau gosse (costard pour lui, t-shirt pour les autres) devient de plus en plus sympathique au fil du concert, décrochant son premier sourire au 7e morceau. Le chanteur livre une impressionnante prestation vocale, restituant à l’identique les envolées suraiguës des albums.
 
Les titres et les ambiances s’enchaînent. Mark Foster troque sa guitare contre une grosse mandoline pour entonner la ballade Nevermind. Puis viennent les flashs épileptiques et le kick assourdissant de Miss You, qui transforment la salle en boite de nuit le temps de quelques secondes… pour revenir à la douce Fire Escape, où l’on entend les mouches voler.
 
En deuxième partie de soirée, le groupe déballe son lot de tubes… et on avait oublié qu’il y en avait autant. Le refrain de Call It What You Want met tout le monde d’accord, puis vient le dernier single Coming of Age, sublimé par des choeurs très réussis au fond de la scène. Le fameux Pumped Up Kicks réjouit la foule, c’est l’éclate sur Helena Beats. Le groupe commence vraiment à s’amuser, Mark Foster nous présente sa danse dont seuls ses pieds ont le secret. La magie de la pop soulève tout le monde sur Don’t Stop (Colours On The Wall), dans une version particulièrement pêchue, et c’est la consécration sur Best Friends, futur titre mythique du deuxième album. C’est l’heure du dernier morceau, Are You What You Wanna Be. On a peur sur les couplets, décousus et arythmiques. Pas d’inquiétude : Foster The People reste imbattable sur ses refrains.
 



Setlist
Houdini
Life on the Nickel
Pseudologia Fantastica
Waste
Nevermind
Miss You
Call It What You Want
Fire Escape
Ask Yourself
Coming of Age
Pumped Up Kicks
The Truth
Helena Beat
Don’t Stop (Color on the Walls)
Rappel
Best Friend
Are You What You Want to Be?
 
 
 
Say Lou Lou
 
Foster The People
Rédacteur et photographe: Ulysse Thévenon
 

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