Metric // Le Trianon // 3 juillet 2012

 Metric // Le Trianon // 3 juillet 2012
« Metric, c’est de la boule! » lance avec grande classe le chanteur de ConcordeEn première partie de Metric, les Français, bien conscients de leur chance d’ouvrir pour un groupe d’une telle qualité, semblent avoir de la peine à réaliser. 
 
Cependant, les musiciens n’ont pas trop à rougir. Ils ont même carrément l’envergure d’une potentielle tête d’affiche. Le Trianon ne les impressionne pas trop et ils ont bien raison. Avec des titres tels que « Candy Boy » ou « Summer House », ils ont déjà le public dans leur poche.
A l’arrivée de la très attendue Emily Haines, la foule bouillonne. Aux premiers rangs, on danse, on saute, on chante les paroles à tue-tête. C’est par cinq premiers titres de leur dernier album Synthetica, sorti quelques jours plus tôt, qu’ils commencent leur set. Retour aux désormais classiques ensuite, gage de valeur sûre pour les synthetica-sceptiques, à l’instar d' »Empty », « Help I’m Alive », ou « Dead Disco ». C’est d’ailleurs cette dernière qui recueille la ferveur la plus puissante parmi la fosse, transformant le Trianon en trampoline géant. En guise de rappel, la blonde commence par le très attendu « Monster Hospital », avant de poursuivre avec l’immense « Gold Guns Girls ». C’est par « Gimme Sympathy » que le spectacle se clôt, accompagné d’un message lapidaire d’Emily Haines: « Everyday life is mundane bullshit. All I love is music« . Avant de terminer toutefois sur une note plus joyeuse (et en français dans le texte, s’il-vous-plaît): « Je voudrais devenir un écrivain de chansons de toutes les langues du monde« . 
Texte: Aurélie Tournois/Photos: Jacques de Rougé

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