Petite Noir // La Maroquinerie // 9 mars 2016
Après un premier concert réussi au Badaboum en novembre dernier, Petite Noir a.k.a Yannick Ilunga est venu à nouveau illuminer Paris de ses couleurs Noirwave.
Mercredi 9 mars, Rue Boyer. On trépigne d’impatience à l’idée de retrouver l’un de nos coups de cœur de 2015. Revêtu d’un apparat jaune pastel, il arrive sur scène tel un grand prince, rayonnant (mais sans prétention) et enchaîne une setlist bien ficelée, entouré d’un groupe efficace. On l’avait déjà évoqué avec lui en interview, mais cette entreprise de faire revivre la musique africaine semble déjà bien en marche, à en voir la salle remplie à craquer, nombreux sont déjà partisans de ce passionnant mouvement artistique qu’il propose. Il commence avec le superbe titre instrumental Intro Noirwave, pour nous plonger sans attendre dans l’univers Petite Noir. Un univers qui se caractérise surtout par la richesse de ses références, pop, funk, afro, ou encore hip hop. Se suivent ensuite les meilleurs titres de son album dont Best, Shadows, et Down. Il fait participer le public sur (forcément) La Vie est Belle/Life is beautiful, (titre également de l’album) comme pour partager ce message existentiel positif et solaire dont il est lui-même le premier convaincu et qu’il a envie de nous marteler sans relâche.
On était bien ce soir de mars. Un concert à la fois intimiste mais intense, qui ne ressemble à aucun autre. Il finit le set avec le merveilleux Chess, véritable ballade pop aux accents afro-beat, qui résume parfaitement cette fusion de genres dont seule la musique de Petite Noir est capable de faire.