Pitchfork Closing Party au Silencio // 1er novembre 2015
Cette nouvelle édition du festival Pitchfork vient tout juste de se clore, et nos oreilles bourdonnent encore de plaisir. Alors, pour vraiment finir en beauté, on a décidé d’oublier les habituels mornes dimanches soirs pour passer une dernière belle soirée, à la Closing Night du festival, qui se tenait cette année au Silencio. Rien que ça. Le club hyper-select-underground scénographié par David Lynch qui a ouvert ses portes en 2011 nous a laissé admirer ce soir ses doux jeux de lumières, et ses mystérieux couloirs, où l’on a aimé se perdre, le temps de quelques heures. On a certes croisé principalement du joli monde, dont les membres du club (toujours chics même un dimanche soir), et quelques artistes du festival comme Moses Sumney (venu écouter son acolyte Okay Kaya), mais on a surtout eu la chance de voir sur scène trois artistes à suivre prochainement de très, très près.
Les rideaux s’ouvrent et laissent place à Fishbach, enveloppée d’une vaporeuse lumière bleue, ne laissant entrevoir que l’ombre de sa frêle silhouette. On se croirait littéralement plongé dans l’univers du cinéaste à l’origine du club. Mais c’est bien la voix, et l’électro-pop de notre jeune française qui nous happe, et ses chansons d’amour et contant la vie de tous les jours résonnent avec joie dans la salle ce soir (tout comme cette surprenante reprise de Bernard Lavilliers. Elle sort son premier EP le 6 novembre, et on vous invite vivement à aller la voir en concert pour la release party le 18 novembre à Paris (chez Madame Arthur).
Le charme de cette fin de festival continue d’opérer ensuite avec la gracieuse OKAY-KAYA, venue tout droit de New york, et toujours simplement accompagnée de sa guitare sur scène. On ne la sent pas particulièrement dans son élément ici, mais elle joue le jeu et interprète sa petite collection de chansons intimistes telles que Clenched Teeth, Damn, Gravity pour finir sur I’m Stupid (but i love you).
Enfin, c’est au tour du très attendu Steven A. Clark de faire son apparition, et de partager la mélancolie et le romantisme r&b de ses titres, tels que Not you, l’enivrant Lonely Roller ou encore le catchy Can’t have, plus électro-pop. Un vrai story-teller doué pour chanter la vulnérabilité, et la tristesse des coeurs. Son premier album The Lonely Roller sort le 13 novembre en Europe sur le label Secretly Canadian, et on vous le recommande, les yeux fermés.
A l’année prochaine pour de nouvelles aventures au Pitchfork !
SunthavyRetrrouvez aussi notre live report de l’Opening Night et notre compte-rendu du festival.