Seasick Steve // Le Trianon // 4 novembre 2016
La semaine dernière, Seasick Steve était de retour dans la capitale pour un concert au Trianon, pour notre plus grand plaisir.
Vendredi 4 Novembre, soir d’automne, Pigalle. Rien d’extraordinaire jusque là. Sauf qu’on s’apprête, en réalité, à passer l’un des meilleurs concerts de la rentrée. Celui d’un de nos artistes préférés, j’ai nommé Seasick Steve. Le grand et l’unique Seasick Steve. On se souvient encore, il y a 8 ans, quand on le découvrait pour la première fois avec Dog House Music, son deuxième album. Déjà, ce son rock bluesy brut, incisif et sauvage, sans pareille nous avait fasciné. Une poignée d’albums plus tard, on n’est donc pas très étonnés de voir un Trianon plein à craquer, avec un public qu’on a rarement vu aussi éclectique en terme d’âge, et de style. Inépuisable, Monsieur Seasick Steve est toujours bien là, du haut de ses 75 printemps, et c’est à Paris qu’il a décidé de finir sa tournée actuelle. Chance. Il est en forme ce soir, et est incroyable de générosité, d’authenticité, partageant entre chaque titre, une des mille histoires qui font ce qu’il est. Petit rituel qu’il a depuis quelques années, une jeune et jolie femme du public sera invitée sur scène (choisie par ses soins, malin le Steve) pour le titre Walking Man, sa lovesong emblématique, yeux dans les yeux. Accompagné sur scène de son fidèle batteur Dan Magnusson, il nous présente les principaux titres de son excellent dernier album Keepin’ the Horse between Me and the Ground, dont Walkin’ Blues, Bullseye, et Gypsy Blood (et son riff imparable), où il pousse encore un peu plus loin ses guitares électriques dans les confins du blues et du rock. On aura le plaisir d’entendre également des plus vieux titres symboliques tels que Summertime boy et Dog House Boogie.
Un sacré beau voyage donc ce soir, quelque part, sur les longues et sinueuses routes de l’Amérique, et avec le meilleur des compagnons de route.
Black Box Revelation
Seasick Steve
Rédactrice: Sunthavy // Photographe: Laurent Besson