The Bewitched Hands // La Cigale // 10 mars 2011
The Bewitched Hands
La Cigale
10/03/2011
Jeudi soir, le boulevard Rochechouart était trusté par la nouvelle vague pop française. The Do était au Trianon pour le deuxième soir consécutif, on a vu se faufiler les Lilly Wood and the Prick sur le fameux boulevard et, quelques mètres plus loin, se produisaient sur scène the Bewitched Hands, que nous sommes allés écouter, dans une Cigale pleine à craquer.
La Cigale
10/03/2011
Jeudi soir, le boulevard Rochechouart était trusté par la nouvelle vague pop française. The Do était au Trianon pour le deuxième soir consécutif, on a vu se faufiler les Lilly Wood and the Prick sur le fameux boulevard et, quelques mètres plus loin, se produisaient sur scène the Bewitched Hands, que nous sommes allés écouter, dans une Cigale pleine à craquer.
Après une première partie -assurée par Pendentif- laissant une part du public un peu perplexe, place aux Rémois au nom imprononçable. La joyeuse bande composée par les six comparses arrive sous une pluie impressionnante d’applaudissements sonores. C’est avec un Happy with youplutôt calme que s’ouvre le show. Face au public, c’est une bande de potes qui s’affaire sur scène. Les sourires se décrispent et l’émotion peut se lire sur le visage des musiciens, pas franchement bavards, et plutôt statiques. L’effet de la toute première Cigale, sans doute.
Birds & Drums enflamme la salle. Rapidement, les musiciens occupent la scène qui paraît soudain toute petite, envahie par la puissance sonore et la prestance du groupe.
Vient le fameux Work, dont le clip, tourné sur un toit de Los Angeles, sous les néons du Rosslyn Hotel vient tout juste de paraître.
Le concert est aussi l’occasion pour le groupe psyché-pop de faire découvrir ses chansons inédites, qui pourraient laisser présager un prochain album. Mais les musiciens feront l’impasse sur les deux nouveaux titres de l’EP paru fin février dernier, Burn & Explode, et Bye Bye Girl.
Le bassiste et le batteur rejoignent régulièrement leurs accolytes à la guitare et aux percussions, pour des accolades amicales, le sourire toujours présent, les yeux toujours écarquillés. L’ivresse est bien là, elle est palpable. Avec sa voix étonnement féminine, sa chemise 80’s à motifs et son accent français assumé, le guitariste annonce 2 4 get, devant un public plus qu’enthousiasmé.
Puis, Hard to cry retentit dans toute la Cigale, comme un déchirement. A la fin du set, un ado subjugué parvient à se hisser sur la scène afin de serrer la main des musiciens, avant que ceux-ci ne filent dans les coulisses.
Le groupe ne se fait pas attendre très longtemps, et revient sur scène pour un premier rappel. Une jeune fille grimpe sur la scène, et part pour un slam interminable. S’ensuit un second rappel, après des applaudissements et des cris insistants. C’est l’occasion pour les talentueux Rémois d’offrir un ultime Work, qui retentit comme un adieu. Ou plutôt comme un au revoir.
Les mains magiques des Bewitched Hands auront ensorcelé pour de bon le public. On attend avec impatience un prochain opus et de prochains live de ce sextet qui, à coup sûr, s’imposera bien vite dans le paysage musical français.
Setlist :
Happy with you
Ben song
Underwear
Birds & Drums
I don’t know
50s are good
Ah ah ah
Work
Cold
Nichto
Out of myself
Sea
Dracula
A low song
2 4 get
Hard to cry
Rappel
I’m in slimSo cool
Sahara dream
Deuxième rappel
Work
Texte: Aurélie Tournois/Photos: Jacques de Rougé