Alela Diane // La Maroquinerie // 17 juin 2014

Après la sortie de son album About Farewell la veille, Alela Diane est de retour en France pour un live à La Maroquinerie.

On arrive juste à temps pour entendre en live les deux derniers morceaux de Vikesh Kapoor, l’ami américain de la musicienne, qui l’accompagne sur sa tournée européenne, proposant une folk douce et communicative, seul sur scène, avec sa guitare.
C’est ensuite à la jeune femme originaire du Nevada de jouer devant le public parisien. Elle arrive, radieuse, dans une simple robe noire, très chic. C’est un tonnerre d’applaudissements que lui réserve ses fans, si fidèles, et de tout âges. Ravis, ils accueillent comme un cadeau l’ancien Dry Grass & Shadows en guise de premier morceau. Dans un sourire et en baissant les yeux, elle lance: « It’s very intimate here, close together« . Entre deux « classiques », elle joue ses nouveaux morceaux, issus de son très mélancolique dernier album. Mais bientôt, elle annonce quelques morceaux plus anciens. Celui-ci écrit en voyage avec des amis, celui-là en tournée dans son van. Elle avoue écrire beaucoup sur la route, dans des véhicules ou dans des hôtels, où elle trouve l’inspiration. Malgré un problème de micro, la talentueuse Alela Diane garde le cap. La première partie de son set se termine sur About Farewell, morceau éponyme de ce dernier album qui raconte une période de sa vie dont elle semble pourtant aujourd’hui avoir tourné la page, sa dernière rupture. Depuis, la belle est devenue maman. Désirée à grands coups d’applaudissements, elle revient pour un rappel de deux morceaux. The Rifle d’abord, pour moi un émouvant souvenir d’un de ses premiers passages à Paris en 2009, lorsque son père venait la rejoindre à la fin de son set sur scène. Elle nous parle aussi de sa petite fille, qu’elle espère ne pas être en train de pleurer à ce moment là, et à qui elle dédicace finalement Oh My Mama, qui prend désormais un tout autre sens.