Deportivo + Two Bunnies In Love // Le Café de la Danse // 17 septembre 2014

 Deportivo + Two Bunnies In Love // Le Café de la Danse // 17 septembre 2014

Mercredi dernier au Café de la danse, l’Eldorado Music Festival réunissait sur la même affiche deux groupes hexagonaux: les Normands de Two Bunnies In Love, et les Franciliens de Deportivo, dans une véritable fournaise, sans courant d’air et pleine à craquer.

Alors que leur premier EP Manchester vient tout juste de sortir, le groupe montant de la jeune scène française Two Bunnies in Love lance les hostilités. Nous les avions déjà vus deux jours plus tôt, à l’occasion de leur release party à la fondation Ricard à Paris. On s’était pris une bonne claque. L’environnement était bien sur plus intime, et le live plus « acoustique ». Cette fois, on s’attend à du gros son. On ne sera pas trop déçus. Julien Monsallier, le chanteur aux (faux) airs mais (très) perturbants de Nicolas Cage,  en fait des caisses. Titubant, vacillant, affichant des airs de mec complètement possédé, il rentre dans son personnage, et on adhère. Seul regret: on aurait aimé voir Morgane, chanteuse de leur potes de Concrete Knives, les rejoindre sur scène le temps d’un morceau, comme elle l’avait fait deux jours auparavant. Qu’importe. Les mecs balancent une des morceaux bien efficaces, filant la patate et donnant envie de danser, malgré la chaleur plus qu’étouffante.

On ne présente plus, surtout sur Dancing Feet, Deportivo. L’intro de leurs concerts est désormais un classique, et l’on attend toujours avec curiosité de savoir quel morceau le groupe aura choisi ce soir là. C’est donc après un passage de l’Amour est un oiseau rebelle de Georges Bizet que Jérôme, Richard et Julien débarquent sur scène, accompagnés de leur fidèle guitariste Vincent David, à ses heures musicien pour Miossec. Jérôme chante, sourire aux lèvres et un domino symbolique autour du cou. Toutes les trente secondes un mec vole au-dessus de la fosse. En revanche, en-dessous, les pogos se font rare : la chaleur étouffe les ardeurs des fans. Elle épuise aussi totalement Julien, qui cette fois, fera l’impasse sur les acrobaties au kazoo sur I Might Be Late. On savoure en tous cas avec toujours autant de plaisir la playlist des gars de Bois d’Arcy. Après un début de set tout en « classiques » (Ivres et Débutants, Intrépide, Suicide Sunday, 1000 moi-même, les Bières), on entend enfin l’excellent Pistolet à eau, un de leurs désormais plus rares morceaux en français d’une jolie poésie et largement réclamé. Le calme avant la tempête qui arrivera un peu plus tard avec Roma et Paratonnerre en guise de rappel.

 



Rédactrice: Aurélie Tournois // Photographe: Jacques de Rougé

1 Comment

  • Tiptop l’article et les photos :)

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