Frànçois & The Atlas Mountains, toujours les plus beaux à La Maroquinerie

Fin mars, Frànçois & The Atlas Mountains ont investi la Maroquinerie trois soirées d’affilée. Quoi de plus beau pour fêter l’arrivée du printemps et surtout d’un sublime nouvel album?

Ce soir de mars, la scène intimiste de la Maro’ se prête comme l’était il y a trois ans le Bataclan, à une grande fête entre copains. A noter une nouvelle configuration des Atlas Mountains, avec Babe et Petit Fantôme partis vers leurs propres horizons, mais un non moindre nouveau compagnon de route, débauché du groupe Le Colisée (petit groupe belge pop sympathique dont on vous avait parlé à l’occasion de l’édition 2015 du Winter Camp Festival).

S’il est bien un groupe qui sait parfaitement évoluer, et se renouveler sans crier gare et sans mauvaise surprise d’un album à l’autre, c’est bien lui. Le temps d’une soirée, comme le temps d’un album écouté sagement à la maison, François et ses acolytes n’ont de cesse de nous prendre la main pour nous emmener dans une nouvelle danse, une nouvelle histoire. Ce sont ces multitudes de sonorités et tonalités pop audacieuses, ces onomatopées chantées en choeur dans lesquelles on les reconnaît toujours. On garde aussi d’autres repères : Amaury et Jaune sur scène, François en maître de cérémonie magnétique, leurs chorégraphies entraînantes, et leur mélancolie jamais très loin, au détour d’un décroché de notes.

On était déja convaincus de la beauté de cet album, on ressort de ce concert encore un peu plus ébahis. Une chose est sûre, c’est toujours eux les plus beaux.