Pourquoi on a décidé d’aller au Hellfest cet été ?
Le Hellfest est indéniablement le plus important rendez-vous des musiques extrêmes et alternatives dans l’Hexagone depuis un bon paquet d’années. Et pour d’inexplicables raisons, notre team n’y a jamais traîné ses pieds dansants ! Cette année, on se rattrape et on a pris rendez-vous à Clisson à la fin du mois de juin pour découvrir ce festival dont l’ambiance, l’organisation et la programmation nous ont toujours fait de l’œil. On vous explique ce qui nous y attire particulièrement !
Pour une programmation plus éclectique qu’il n’y paraît
Si on connait tous la vision simplifiée du Hellfest, caricaturée par certains médias comme un regroupement de gros barbus sales pour qui ce qui n’a pas une distorsion réglée sur 11 n’est pas de la musique, la réalité est tout autre.
En dehors du heavy/speed/trash/death/black/doom et tout se qui se termine par « métal », la programmation propose pas mal de genres musicaux pour tous les goûts et toutes les oreilles. Cette année, on pourra par exemple y écouter Joan Jett qui devrait faire hurler « I Love Rock’n Roll » à plus d’un festivalier et en profitera pour nous rappeler sa carrière avec les Runaways qui a influencé un nombre incalculable de groupes. On retrouvera aussi les excellents et inclassables Pogo Car Crash Control et Jessica93 dont on vous a déjà parlé, et la synthpop de Carpenter Brut devrait mettre tout le monde d’accord avec une bonne dose de violence électronique. Le vendredi, on aura même droit à un set hip hop des Svinkels. Fermés d’esprit, les métalleux ?
Enfin, on ne va pas non plus au Hellfest pour écouter la même chose qu’à We Love Green, et même si cet éclectisme fait plaisir, on compte bien prendre notre dose de musiques alternatives et extrêmes pendant 3 jours. Comme d’habitude, on alternera entre les grands classiques (Iron Maiden, Megadeth, Deftones…) et notre petite sélection perso (The Raven Age, Ensiferum, Children Of Bodom, Kadavar…). On risque aussi de passer beaucoup de temps sur la scène Warzone, consacrée principalement à un genre trop peu représenté en France : le punk et ses dérivés. Cette année, on est très chauds pour revoir Bad Religion et Rise Against, mais aussi le grand retour des Sheriff (groupe de punk français mythique des années 80 et 90) et les excellents Burning Heads. Avec plus de 160 groupes, difficile de ne pas trouver chaussure à son pied (à titre de comparaison pour les Parisiens : Rock en Seine, c’est une cinquantaine de groupes au total).
Pour vivre 3 jours dans univers à part entière
Un peu à la manière du Sziget (dans un autre registre), le Hellfest semble vouloir tout mettre en oeuvre pour que vous puissiez potentiellement passer un bon weekend même sans voir un seul concert. Le décor construit chaque année est tout simplement impressionnant : statues, ornements, scènes customisées, jeux de lumières… Le festival propose d’autres activités comme une grande roue, des expositions et un skate park, mais vous pouvez aussi prendre une bière et admirer les effets pyrotechniques, shows, performances et feux d’artifices.
Parce que la réputation du festival est irréprochable
Tous nos festivals préférés ont leurs défauts : trop grand, trop petit, mal organisé, trop similaires d’une année sur l’autre, rachetés par des grands groupes pour qui l’organisation passe après la rentabilité… Et puis, il y a le Hellfest, qui depuis 13 ans maintient une réputation d’un festival en constante évolution, toujours à l’écoute de ses festivaliers et soucieux de s’améliorer sans cesse sans devenir une machine à fric. Leur communication sur les réseaux laisse apparaître une transparence exemplaire qu’on aimerait tant voir dans d’autres événements…
Pour tenter de battre un record
En 2017, un pipeline (oui oui) a acheminé le nombre impressionnant de 350 000 litres de bières aux festivaliers du Hellfest. Comme ce nombre grandit chaque année, on a décidé d’aller leur donner un coup de main pour exploser ce record en 2018 !