King Khan & The Shrines, le gourou garage qui décoiffe
Depuis son passage flamboyant à Rock en Seine l’an dernier, nous n’avions qu’une seule hâte : revoir King Khan & The Shrines sur scène. Pour ceux qui n’auraient pas encore eu la chance d’assister à un des shows du Québécois au look excentrique, il faut savoir que chacune de ses représentations s’apparente à une grand-messe de garage psychédélique où cuivres, clavier, guitares et accoutrements loufoques se mêlent dans une grande orgie musicale.
Le 22 mai dernier, à la Maroquinerie, après le concert bien énervé et ma foi fort réjouissant des Américains Paint Fumes en première partie, il est temps de passer aux choses sérieuses. Ce sont d’abord les fabuleux Shrines qui entrent en scène. Tout de noir vêtus, ils chauffent la salle pour préparer l’entrée en scène du King. C’est dans son désormais iconique costume blanc surmonté d’une haute coiffe à plumes qu’il apparaît enfin sous les hourras. Ça chante et danse d’emblée sur Bite My Tongue, dans la fosse d’une Maroquinerie qui affiche complet. Au fil des chansons, King Khan harangue la foule, tandis que son claviériste fou malmène son instrument allant même jusqu’à slammer dessus.
De son côté, King Khan changera une première fois de tenue pour arborer son inénarrable combinaison-vagin avec arrière-train ajouré et accessoirisée d’un collier de dents avant de chanter son hymne LGBT-friendly I Wanna Be A Girl. Enfin, pour le rappel, il réapparaîtra torse-nu, avec une cape, une perruque frisée et une banane malicieusement placée, et conclura sa performance avec Children Of The World et Stone Soup sans oublier de se mêler à son public aux anges. Une chose est sûre : on n’oublie pas de si tôt un concert de King Khan & The Shrines !
Infos pratiques : King Khan & The Shrines seront à l’affiche du festival de Benicassim le 27 juillet 2018 en Espagne.
Rédaction : Kirana Chesnel // Photographe: Jacques