Rencontre // The Neighbourhood

 Rencontre // The Neighbourhood

Nous avons rencontré The Neighbourhood à Paris juste avant leur concert à La Flèche d’Or. A l’extérieur du Mama Shelter, en face de la salle de concert, une file d’attente composée majoritairement de jeunes filles patiente depuis le début de la matinée. Les Américains dont le clip Sweater Weather comptabilise plus de 32 millions de vues sur Youtube jouent ce soir pour la première fois en France. Avec Jesse Rutherford, Jeremy Freedman, Zach Abels et Mikey Margott, nous avons discuté de cet esprit Black & White qu’ils revendiquent, ainsi que de leur premier album tant attendu I Love You.

Comment a commencé The Neighbourhood?

The Neighbourhood: On a grandi dans la même région, dans une petite ville de banlieue à 45 minutes au nord de LA. On est juste de bons amis qui savaient jouer de la musique. On a essayé d’en faire ensemble et on a écrit Sweather Weather comme premier morceau. 


Votre premier album était très attendu. Comment s’est passé l’enregistrement?

The NBHD: C’était cool. Tout s’est fait très naturellement. Les premiers morceaux que l’on a mis sur cet album sont les meilleurs qu’on pensait avoir écrit depuis qu’on avait commencé à enregistrer notre premier album. On a probablement vingt ou trente morceaux enregistrés en démo et on a choisi ceux qui nous semblaient les meilleurs pour l’album. 

De quels genres de musique vous vous inspirez pour composer?

The NBHD: Pour être honnête, on a tellement d’influences musicales ! Hip hop, alternative pop, rock’n’roll, blues… On aime se demander comment les grands artistes ont imaginé leurs morceaux. Les Beatles ou Led Zeppelin étaient géniaux, ce serait stupide d’essayer de reproduire le même son de guitare, car ils l’ont déjà fait. On n’essaie pas de copier ce qu’ils ont fait, mais plutôt de s’inspirer de leur manière de créer. 

Vous aimez vous décrire comme Black & White, qu’est-ce que ça veut dire?

The NBHD: Derrière ce concept, il y a une idée de contraste, d’équilibre. On veut prendre les choses qu’on aime et les mélanger. On a une façon vraiment honnête d’exprimer nos opinions entre nous, on a des façons de penser vraiment tranchées, c’est noir ou blanc. Et musicalement aussi, on mélange la culture noire et de la culture blanche. En fait, il y a un large éventail de choses que cette idée de Black & White exprime.

Que souhaitez-vous exprimer avec votre musique?

The NBHD: Juste des choses réelles, autant d’émotions que possible. Typiquement, on n’écrit pas de morceaux joyeux, mais on essaie d’avancer et de se projeter dans de nouveaux styles. Les happy songs sont importantes aussi, la mélodie n’a pas forcément à être enjouée ou réjouissante, mais l’on peut juste parler du chemin qu’on parcourt ensemble en tant que frères sur la route.

Pourquoi vouliez-vous réaliser ce triptyque « I’m Sorry, Thank you, I love you« ?

The NBHD: C’est une sorte de thème qui résume l’idée générale du groupe. On a choisi ces déclarations très puissantes comme titres d’EP et d’albums.

Ce sont des idées qui vous guident? Quelle importance ont les paroles pour vous?

Jesse: Les paroles de cet album sont les premières pensées me sont venues à l’esprit lorsque  j’ai écouté la musique qu’on avait composée. J‘étais en couple à ce moment là, et les textes évoquent clairement cette période.

Quels morceaux préférez-vous jouer sur scène?

The NBHD: Afraid, parce que les gens sont très réactifs et chantent avec nous. W.D.Y.W.F.M?, pour la ligne de basse. qui envoie bien avec la batterie. Et Female Robbery, car les gens rentrent direct dans l’ambiance, et moi aussi. Ca dépend des soirs et du public aussi. 

Etes-vous déjà en train de composer un nouvel album ?

The NBHD: Oui, on ne s’arrête jamais, on a toujours de nouvelles idées!

Dehors, il y a des fans qui vous attendent depuis ce matin. Vous êtes très connus presque partout dans le monde mais ici, en France, c’est votre premier concert ce soir. Avez-vous eu des échos sur le public français?

The NBHD: Non, pas vraiment. On a vu sur internet nos fans qui nous disaient « Venez à Paris, venez nous voir en France! ». On est arrivés tôt ce matin et on a vu tous ces gens qui attendaient dehors.





La Playlist de The Neighbourhood

YG – B.P.T.

Pulp – Common People


OutKast – Roses


The Rolling Stones – Can’t You Hear Me Knockin


Party Next Door – West District


Propos recueillis par Aurélie Tournois // Photographe: Emmanuel Gond 


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