Sur les Pointes: un festival dans une ancienne centrale aux portes de Paris

 Sur les Pointes: un festival dans une ancienne centrale aux portes de Paris

Planqué au-delà du périph au milieu d’une zone industrielle, Sur les Pointes était de retour pour une onzième édition du 24 au 26 mai au Kilowatt, à Vitry-sur-Seine. Entre increvables de la musique et petits nouveaux, on a pu profiter du hip hop de Demi Portion et des Svinkels, du rock de No One Is Innocent, du punk du Bal des Enragés, du noise rock de It It Anita et de Frustration, du reggae/dub de Biga Ranx, Jannheration et de l’incontournable Tiken Jah Fakoly, de la techno de Contrefaçon, ou encore la musique du monde d’Amadou et Mariam. Mais au-delà de sa programmation musicale, on a eu un immense coup de cœur pour Sur les Pointes. On vous explique pourquoi.

Sur les Pointes dancing feet

Sur Les Pointes: un festival de potes dans une ancienne centrale EDF

Ce qui frappe le plus à Sur Les Pointes, c’est la fraternité entre les gens, palpable tout au long du festival. Rien qu’en attendant patiemment son billet dans la file d’attente, on se rend rapidement compte qu’ici, tout le monde se connaît. On comprend vite pourquoi: tout a commencé en 2003 quand une bande de potes décident de créer l’Assoce Kipik. Celle-ci prend alors ses quartiers à Vitry, pour ensuite proposer ses premiers spectacles puis en 2009 la première édition de Sur les pointes.

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Les bénévoles, parmi lesquels on compte un grand nombre de vitriots de tout âges (eh oui, c’est ainsi qu’on nomme les joyeux habitants de Vitry-sur-Seine), occupent tous les postes: de l’entrée au bar, sans oublier la gestion des loges ou la déco, réalisée lors d’ateliers de recyclage. Résultat: une scénographie qui va parfaitement avec le Kilowatt, ancienne centrale EDF réaménagée à l’esprit récup.

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Sur les Pointes: un festival à taille humaine

La particularité de Sur les Pointes réside aussi dans sa dimension à taille humaine. Sans y avoir jamais mis les pieds auparavant, on se sent très vite à l’aise dans ce festival aux allures de kermesse de quartier. On campe sur le stade de football de la ville avant d’aller chiller sur la plage aménagée ou de se faire une partie d’arcade ou de jeux en bois avec les copains. Dans les verres: une bière locale et artisanale, pour le prix d’une Kro dans d’autres festivals!

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Quand arrive le temps des concerts, exit le quart d’heure de marche entre deux scènes comme dans la plupart des festivals parisiens. On se sent proche des artistes comme du public, avenant, accueillant et présent en nombre. Même quand il s’agit d’applaudir le groupe de techno trance tribe La petite fumée, un dimanche à 1h du matin. Des festivals comme celui-ci, on en voudrait davantage!

Infos pratiques:

Le Kilowatt

Rédaction et photos: Céline Non