#5 La sélection de l’été

 #5 La sélection de l’été

Malgré ce qu’on pourrait penser en toisant d’un oeil circonspect la couleur du ciel, au contact des gouttes sur nos crânes, demain, ce sera (enfin!) l’été. Ce sera également la fête de la musique. Alors, afin d’invoquer l’esprit de Ra, dieu du soleil, et pouvoir enfin faire péter le bermuda et les lunettes mouches, voilà un top 10 des chansons de l’été.
Que vous passiez ces deux mois sous la grisaille de régions-dont-je-taierai-le-nom-pour-ne-pas-en-froisser-certains, au boulot, ou les orteils dans le sable, cette playlist sera là pour chouchouter vos oreilles.

1. Little Brother, de The Tallest Man On Earth. Parce que ce mec est un poète, un vrai, comme il n’y en a plus beaucoup. En plus d’être talentueux il est gentil. Et cette chanson est belle à pleurer.

2. Matilda, d’Alt-J. Pour le flow de Joe Newman, ses paroles à vous déchirer le coeur et ce savoureux mélange d’électropop et de hip hop. Et puis les gars viennent de Leeds, en Angleterre. Alors c’est forcément bon.

3. What’s mine, what’s yours, de We Have Band. Pour les danses merveilleusement entraînantes de Darren Bancroft et la folie sauvage de Dede Wegg-Prosser. Bon ok, c’est une chanson de rupture. Mais c’est une magnifique chanson de rupture.

4. Artificial Nocturne, de Metric. Parce que c’est Metric, c’est tout. Vous n’aurez pas plus d’explications.


5. We Will Commit Wolf Murder, d’Of Montreal. Parce qu’ils ne sont même pas éleveurs, pour proposer un titre pareil.


6. Let’s Move Back To Front, de Zulu Winter. Parce que les Anglais parlent de jolies choses sans réprimer la violence de leurs sentiments.

7. Night & Day, de Hot Chip. Pour faire la fête avec des homme bodybuildés, en mode secte psychédélique.


8. You’re an animal, de Jonathan Boulet. Avec un nom pareil, ça donne pas franchement envie. A tort, car c’est un vrai petit génie.

9. The Party, de Singtank. Pour ce clip à la Alice au pays des merveilles. Si on fait pas la fête l’été, bordel, alors quand est-ce qu’on la fait?

10. Let’s Forget, de Julia Stone, avec Benjamin Biolay. Un peu de tendresse dans ce monde de brutes ! Pour la mutine Julia Stone qui pavoise en jolie robe longue dans un clip en noir et blanc. Et pour son français approximatif.


Excellent été à tous !

Aurélie Tournois

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