Solidays 2014 // Jour 2 // samedi 28 juin

 Solidays 2014 // Jour 2 // samedi 28 juin

Alors qu’on avait été chanceux la veille, c’est sous une pluie battante et continue qu’on passe ce deuxième jour de festival. Mais ce n’est pas la boue et les gouttes glacées dans le cou qui vont nous abattre. Après tout, Solidays sans flotte, ce n’est pas vraiment Solidays. C’est donc reparti pour une journée placée sous le signe de la danse de la pluie. Et ce samedi encore, on attend du beau monde!

Les beats de Lyre Le Temps nous happent littéralement vers la scène Bagatelle. Le mélange parfait de hip hop et d’électro swing des Strasbourgeois nous fait perdre le contrôle de nos jambes et nous donne cette irrépressible envie de danser. Ludovic Schmitt, au chant, est une pile électrique. En pantalon noir-chemise, classe, il parcourt la scène de droite à gauche dans des danses jouissives. 


Il est temps d’aller écouter Jabberwocky. Au Dôme, les trois garçons de Poitiers continuent de faire danser les festivaliers. On profite ainsi de la tente pour se donner quelques minutes de répit, protégés de la pluie. Lorsque résonnent les premières notes de Photomaton, morceau-phare du groupe, c’est l’euphorie. Au même moment, Talisco fait rêver son public au César Circus grâce à ses mélodies évoquant échappées belles et grands espaces.





C’est ensuite au tour de Rodrigo Y Gabriela de monter sur scène. C’est la seconde fois qu’ils viennent jouer à Solidays. Après quatre ans d’absence sur le sol de Longchamp, le couple originaire de Mexico, qui passaient la veille à Glastonbury, est reconnaissant envers le public de sa façon de réagir à la météo. »L’audience française est dingue, les gens sont vraiment à fond » se réjouit d’ailleurs Gabriela Quintero en backstage. Les deux guitaristes, fortement influencés par la musique des 60’s, les riffs de Jimi Hendrix, la musique classique indienne et les percussions africaines, subjuguent totalement les festivaliers par la maîtrise impressionnante de leurs cordes.




Retour au César Circus pour aller applaudir l’électro-pop éthérée des Versaillais de Saint Michel, avant de rejoindre la fosse surexcitée devant Parov Stelar. Devant la scène, au bar, partout, on danse, on saute. Ça swingue jusqu’à la file d’attente pour les toilettes!

Il est déjà 23 heures et les beats de Gesaffelstein électrisent le festival, plongé sous des lumières aux allures mystiques. Derrière son immense console, clope au bec, Mike Lévy le nonchalant enchaîne les morceaux, et fait raver les festivaliers jusqu’à minuit.
C’est maintenant le moment de remercier les bénévoles du festival montés sur la scène Paris en entonnant avec eux I Will Survive de Gloria Gaynor, avant le début du concert de Franz Ferdinand. Voilà les Ecossais de retour à Paris après un passage par le Zénith en mars dernier. Alex Kapranos et sa bande balancent direct avec le morceau presque éponyme de leur dernier album Right Action. La foule est en liesse et hurle les paroles par coeur. Au loin un poulet géant slamme. La troupe enchaîne ses meilleurs morceaux. Sous la magie de leurs mélodies, la pluie s’arrête enfin. On aura droit au mystique Evil Eye, au doux Love Illumination, au génial Bullet. Retour dans le temps avec les désormais classiques Take Me Out, Ulysses, No You Girls, Tell Her Tonight ou encore Michael. Lorsque résonnent les premiers accords de Goodbye Lovers and Friends, notre cœur se resserre, on croit déjà devoir faire ses adieux. Et puis finalement, le groupe nous offre encore deux derniers morceaux, dans une ambiance totalement survoltée. Les paroles de Jacqueline prennent une autre tournure sous le regard amusé d’Alex Kapranos au chant: « It’s always better on holiday, so much better Solidays!« . C’est sur This Fire que se termine le set, avant que le groupe vienne saluer son public devant la scène. On n’aurait pas pu rêver mieux pour terminer ce deuxième jour en beauté.




Rédactrice: Aurélie Tournois // Photographe : Kseniya Durna
 

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